La Virtualisation du Système d'Information

La Virtualisation du Système d’Information

 

  1. Les différents domaines d’applications de la Virtualisation

  2. La virtualisation des serveurs

  3. La virtualisation du stockage

  4. La virtualisation des applications

  5. La virtualisation des postes de travail (A Venir)

  6. La virtualisation du réseau (A Venir)

 

I )Les Différents domaines d’application de la Virtualisation.


Les entreprises cherchant de plus en plus aujourd’hui à recourir à des réductions de coûts drastiques, pour le système d’information, la virtualisation s’est posée aujourd’hui comme un sauveur. Il est de rigueur pour les personnes ( les administrateurs souvent) de se poser les bonnes questions face aux problématiques que peuvent poser la virtualisation.

La première n’en est pas des moindres, à quoi correspond un domaine d’application pour la virtualisation, parcequ’en soit on peut virtualiser de nombreux systèmes :

  • Les Serveurs

  • Le Stockage

  • Les Applications

  • Les Postes de Travail

  • Le Réseau

L’administrateur en charge du projet, doit bien comprendre certains principes fondamentaux, et le plus important est qu’il faut identifier les domaines où la virtualisation pourrait permettre d’être réellement utilie pour son entreprise. Par expérience, ce n’est pas le plus simple, c’est même le plus difficile en soit.

La question suivante à se poser : Pourquoi devrais-je virtualiser mon infrastructure ?

La réponse est elle aussi difficile puisque les intérêts sont multiples :

  • Rendement par Serveur :

Jusqu’à présent les serveurs ne sont utilisés qu’à 10/15% de maximum en moyenne. Le gâchis généré par cette façon de gérer son infrastructure est compensée par le principe d’un serveur par application.

  • Monosystèmes :

Les serveurs sont quand à eux monosystèmes, c’est à dire qu’il ne peuvent accueillir qu’un seul système hôte à la fois d’où l’interêt d’installer un Hyperviseur qui pourra gérer plusieurs systèmes.

  • Multiplication :

S’il fallait un serveur par application, il y aurait actuellement un problème inhérent de place, de consommation électrique démesurée, et les entreprises auraient beaucoup trop de mal à développer convenablement leur SI (Système d’Information).

  • La Consommation Electrique :

La consommation energetique des Datacenters est actuellement déjà beaucoup trop élevée, d’où l’intérêt encore une fois de virtualiser les systèmes actuelles et de les centraliser au maximum. 

 

II) La Virtualisation des Serveurs :

Le principe de la virtualisation des serveurs est simple en soit, on considère le serveur physique comme un ensemble de ressources ( CPU / RAM / DISQUES DUR / RESEAUX ) que l’on allouera de manière statique ou dynamique au serveurs virtuels.

Les systèmes d’exploitation (OS) installés sur les machines virtuelles n’y verront que du feu, pensant être sur un système physique mais dialoguants avec un Hyperviseur. De ce fait, on peut s’abstraire d’une première contrainte, le fait que les serveurs soient Monosystèmes comme vu dans le premier paragraphe.

D’un point de vue purement technique, il n’est pas simple de faire comprendre au système invité q’il virtualisé. Un OS a pour habitude de discuter au plus bas niveau avec le matériel. Il éxiste plusieurs approches pour ce faire :

  • Faire croire au système virtualisé qu’il tourne au plus bas niveau, il faudra pour ce faire intercepter toutes les communications avec le matériel pour les modifier à la volée ce qui s’avère couteux en termes de performances .

  • Modifier l’OS virtualisé afin qu’il ne communique plus au plus bas niveau (un OS Windows par exemple c’est impossible Microsoft ne communiquera jamais les sources)

La virtualisation des serveurs comportent quand même un lot conséquent d’avantages :

  • La maintenance matérielle centralisée, la consommation électrique diminuée, l’espace requis pour les serveurs est diminué, et les besoins en climatisation également.

  • Le rachat de matériel n’est plus obligatoire pour chaque déploiement.

  • Les erreurs d’administration ne sont plus fatales (Snapshots / Retour en arrière ).

  • La sauvegarde est moins complexe puisque les VM (Virtual Machines) sont en réalité de simples fichiers .

  • Les déploiements sont moins complexes.

  • La possiblité de créer des architectures hautement disponibles.

  • La gestion du changement est plus facile.

  • La supervision en temps réelle est plus simple également.

                              III) La Virtualisation du Stockage :

La Virtulalisation du stockage est souvent sujette à débats dans les entreprises. L’intérêt est de s’abstraire du stockage physique en décomposant celui-ci en volumes logiques.

Cette technique utilise une couche logicielle qui intercepte les E/S (Entrées/Sorties) et à faire croire au système ce qu’il veut écrire. La virtualisation touche aussi les éléments dédiés type NAS/SAN. Les acteurs principaux du marché ont de ce fait développer leurs propres technologie pour effectuer ces procédés de façon accéléré.

La combinaison de plusieurs LVM (Logical Volume Manager) pour prendre cas de Linux (technologie simillaire sous Windows nomée LDM : Logical Disk Manager) donnera ainsi un LUN (Logical Unit Number) ayant une capacité évolutive. On peut du coup ajouter ‘n’ disques au sein d’un LVM, le résultat sera transprent pour un LUN.

L’intérêt est là aussi de s’abstraire un maximum des contraintes physiques.

Les avantages de virtualiser le stockage :

  • Les contraintes matérielles n’éxistent plus.

  • L’évolution des LUN est transparente pour les systèmes invités et les utilisateurs.

  • Il devient possible d’effectuer des opérations de réplications ou des synchronisations plus simplement.

  • Une granularité plus fine (Optimisation)

  • Adaptation en fonction des contraintes budgétaires et applicatives (BDD/stockage...)

                              IV) La Virtualisation des Applications :

Il existe un acteur très présent depuis de nombreuses années dans le secteur de la virtualisation des applications : CITRIX. Il y a quelques temps déja CITRIX à racheté XEN (société qui sous licence GPL permettait d’utiliser un Hyperviseur aussi poussé que Vmware ESX et la virtualisation d’applications.)

 

La technologie CITRIX n'a plus à faire ses preuves actuellement et est aussi à l'épreuve des balles. Il est possible de virtualiser son application sans avoir à craindre (dans une moindre mesure tout du moins) des fuites d'informations ou un protocole mal sécurisé.

 

CITRIX, en plus est interopérable et s'implémente sur beaucoup de systèmes différents. La virtualisation des applications au sein des entreprises actuelles, ont le vent en poupe...

 


 

 

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